Réapprendre à marcher après un accident traumatique est loin d’être aisé. La plus grande difficulté pour que les patients ayant une déficience motrice récupère efficacement est d’envoyer au cerveau les bons signaux.
La meilleure option est actuellement la physiothérapie : grâce à un travail acharné plein de frustration, les patients réapprennent progressivement la séquence d’instructions nécessaire pour pouvoir s’asseoir, marcher, se lever et courir à nouveau. En substance, ils reconstruisent les connexions synaptiques endommagés dans leur cerveau et leur moelle épinière par un apprentissage actif.
Et si demain nous pouvions relier le cerveau d’un accidenté à une personne « valide » pour copier-coller les signaux qui rétabliraient la mobilité ?