On nous avait promis des avatars.
Il y a quelques années à peine, l’actualité technologique était pleine d’histoires sur la façon dont la réalité virtuelle allait transformer le travail. Nous allions faire du white-boarding collaboratif dans des salles de conférence virtuelles ; nos avatars allaient interagir de manière fluide ; et d’une manière ou d’une autre, incroyablement, avec la sensation d’une présence réelle. Les réunions virtuelles seraient tout aussi qualitatives que les réunions en face à face… sauf que vos yeux piquent et que vous faites des grimaces chez vous, alors qu’un casque lourd glisse sur votre nez en sueur.
A quelques exceptions près cette révolution n’a pas eu lieu. En fait, comme beaucoup de promesses liées à la réalité virtuelle, elle ne s’est pas du tout réalisé. Nous sommes au milieu de ce qui semble être un profond changement dans notre façon de travailler ; et pourtant, la décentralisation de technologies comme la réalité virtuelle n’a pas encore dépassé le stade des conférences téléphoniques un peu moins ennuyeuses.
En réalité, la réalité augmentée est la nouveauté qui fait fureur : nous combinerons bientôt le monde virtuel et le monde physique qui nous entoure, afin de ne pas avoir à craindre de nous heurter à des murs, par exemple.