IBM se réinvente depuis 104 ans. Après avoir vendu des horloges, des unités centrales et des PC, la compagnie vend aujourd’hui des programmes informatiques aux entreprises pour améliorer leur efficacité. Mais les revenus d’IBM diminuent à chaque nouveau trimestre depuis plus de 3 ans. Le prix des actions n’est pas seulement derrière les Google et Apple mais également derrière les grands rivaux historiques comme Microsoft, Oracle et HP. IBM se serait-il adapté trop tard aux grands changements technologiques ? Pourtant IBM a dépensé en 2014 5.5 milliards de dollars en R&D. Vous connaissez certainement Watson. A Yorktown Heights, des physiciens, des ingénieurs en électricité, des chimistes… travaillent sur des douzaines d’autres projets : une intelligence artificielle qui pourrait imiter le fonctionnement du cerveau humain, des nanotubes carbones qui pourraient révolutionner les puces informatiques, les ordinateurs quantiques. Et Watson dans tout ça ? Watson, c’est déjà de « l’histoire ancienne ». Les chercheurs travaillent maintenant sur Celia. Celia est une assistante intelligent. Pendant que les équipes commerciales d’IBM travaillent sur la vente de Watson, les chercheurs travaillent eux sur l’intégration de Celia pour qu’elle devienne une « employé » digitale, comme dans Her. Dans le futur, Celia, qui est un mix entre la puissance analytique de Watson, l’interface de Minority Report et la « conversation » de Siri, pourrait devenir l’outil standard phare dans la définition des stratégies d’entreprises.
