Les humains continuent de surpasser les robots armés au tir car ils savent sur quoi tirer. Le cerveau humain le fait facilement, en structurant des données sous la forme de souvenirs, mais pas dans une langue compréhensible par les machines. Mais de nouvelles recherches financées en partie par l’armée pourraient bientôt combler cette lacune. Les chercheurs de DCS Corp et l’Army Research Lab ont alimenté un réseau neuronale, un type d’intelligence artificielle (IA), de jeux de données d’ondes cérébrales humaines. L’IA a ainsi appris à reconnaître quand l’humain prend la décision de cibler un tir. L’apprentissage machine repose sur des données très structurées, des nombres en lignes qu’un logiciel est capable de lire et d’analyser. Mais identifier une cible dans le monde réel reste extrêmement difficile pour les ordinateurs. Les chercheurs espèrent donc que leur nouveau réseau neuronal apprendra aux ordinateurs via l’expérimentation et l’observation de soldats évaluant les cibles d’un scénario virtuel, plutôt que de devoir consacrer beaucoup de temps à structurer les données des différents individus, les mouvements des yeux, leurs réponses P300, etc. L’objectif est, un jour, de concevoir un réseau neuronal qui peut apprendre instantanément, continuellement et en temps réel, en observant les ondes du cerveau humain et le mouvement des yeux des soldats hautement qualifiés qui font leur travail.
L’armée utilise les ondes cérébrales pour apprendre aux robots à tirer
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