Au cours des dernières années, des appareils quantiques sont apparus et ont permis aux chercheurs, pour la première fois, d’utiliser du véritable matériel quantique pour commencer à résoudre des problèmes scientifiques. Toutefois, à court terme, le nombre et la qualité des qubits (l’unité de base de l’information quantique) des ordinateurs quantiques devraient rester limités, ce qui rendra difficile l’utilisation de ces machines pour des applications pratiques.
Une approche hybride quantique et classique pourrait être la réponse à ce problème. Des chercheurs du Laboratoire national Argonne et du Laboratoire national de Los Alamos du Département de l’énergie des États-Unis (DOE), ainsi que des chercheurs de l’Université de Clemson et des Laboratoires Fujitsu d’Amérique, ont mis au point des algorithmes hybrides qui fonctionnent sur des machines quantiques pour des applications pratiques.
Les algorithmes hybrides que l’équipe a mis au point utilisent les meilleures caractéristiques et capacités des ordinateurs classiques et quantiques pour résoudre ces problèmes. Par exemple, les ordinateurs classiques ont de grandes mémoires capables de stocker d’énormes ensembles de données ; un défi pour les appareils quantiques qui n’ont qu’un petit nombre de qubits. D’autre part, les algorithmes quantiques fonctionnent mieux pour certains problèmes que les algorithmes classiques.
La suite ici (DOE/Argonne National Laboratory)