Non l’homo sapiens 2.0 (je reprends une expression récurrente de l’excellent Jean Michel Billaut) ne sera pas une machine, un cyborg qui se serait débarrassé de son corps biologique pour ressembler à Robocop. L’Homme augmenté baignera dans la nanotechnologie. L’augmentation sera interne, invisible et sans couture. Ses effets eux seront bien visibles. Mais pour ce faire les nanobots biologiques devront relever 10 défis :
- Etre biocompatibles et non toxiques
- Leur surface extérieure devra être très régulière pour éviter de provoquer des coupures ou déchirements internes
- Etre contrôlables, chimiquement inertes
- Rapetisser jusqu’à être plus petits que 200 nanomètres pour éviter tout dommage interne
- Leur nombre et leur localisation devra toujours être connues
- Ne pas être en mesure de s’autorépliquer pour garder le contrôle
- L’utilisateur devra pouvoir déterminer quand les nanobots sont autorisés à prendre des décisions
- Etre polyvalents pour agir en équipe
- Etre très « intelligents » bien sûr, intelligence collective et intelligence artificielle au programme
- Réaliser des tâches de plus en plus complexes à chaque mise à jour, prévenir les maladies et soigner, ralentir le vieillissement, soulager la douleur, sélectionner certains nutriments pour augmenter nos capacités cognitives…
(Visited 107 times, 1 visits today)
1 commentaire