L. Bardon . – Pour l’instant, la blockchain n’est pas réglementée. Il est nécessaire de créer des normes d’utilisation communes. Des questions se posent également quant à l’endroit exact où sont stockées les informations inhérentes à la propriété intellectuelle. Pour autant, la technologie offre un large éventail d’applications. Elle remet également tout le pouvoir aux créateurs de contenu. Pour ce faire, elle propose une approche davantage centrée sur le client. Les entreprises pourront ainsi travailler avec un taux élevé de précision et d’efficacité. Elle permettra également de ne plus dépendre des intermédiaires et d’améliorer la collecte des fonds pour les artistes. Elle ouvre également la voie à de nouveaux modèles commerciaux offrant un avantage concurrentiel. Bénéfice vs risques…
Des pirates se sont emparés de près de 2 milliards de dollars en crypto-monnaies depuis 2017 en s’attaquant aux vulnérabilités uniques des blockchains. En d’autres termes, oubliez ce que vous avez entendu. Ce n’est pas parce que des informations ou des devises se trouvent sur une blockchain qu’elles sont nécessairement plus sûres que toute autre forme de stockage. Lors d’une attaque récente, un pirate a réussi à prendre le contrôle du réseau Ethereum Classic et à réécrire l’historique des transactions. En conséquence, le pirate a pu « dépenser deux fois » des cryptomonnaies, s’emparant ainsi de quelque 1,1 million de dollars.
En disposant de la majorité de la puissance de calcul liée à la monnaie numérique, le pirate a pu escroquer les autres utilisateurs en leur envoyant des paiements, puis en réécrivant le registre de la blockchain existante pour couvrir ses traces. Ce nouveau registre fait alors autorité, ce qui constitue un schéma connu sous le nom d' »attaque à 51 % ».
Bien qu’il s’agisse d’une attaque extrêmement coûteuse à réaliser lorsqu’il s’agit de crypto-monnaies populaires, la prise de contrôle de monnaies moins populaires s’avère moins chère. Nous devrions donc assister à beaucoup plus d’attaques de type 51 % dans un avenir proche.
La suite ici (Victor Tangermann)