Les caméras « espions » sont partout et partagent le même « cerveau »

deep tech innovation
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Image par Alexandra ❤️A life without animals is not worth living❤️ de Pixabay

L. Bardon . – Et si covid-19 avait accéléré l’émergence de l’ère de la bio-surveillance ? Les gouvernements peuvent déjà utiliser les données téléphoniques, les images de vidéosurveillance, les points de contrôle de la température, les réservations de billets d’avion et de train, les informations sur les cartes de crédit, les enregistrements du commerce électronique, l’utilisation des médias sociaux et, dans certains endroits, la reconnaissance faciale et même les drones pour surveiller la propagation de la maladie au cas par cas. Dans des pays tels que Singapour, Taïwan et la Corée du Sud, les citoyens ordinaires peuvent suivre les déplacements de leurs concitoyens porteurs du virus et recevoir des alertes textuelles s’ils s’en approchent. En Chine, les citoyens doivent fréquemment scanner leurs codes QR personnels lorsqu’ils se déplacent pour montrer qu’ils ne défient pas leurs restrictions personnalisées et codées par couleur.

Le marché des technologies convergentes de surveillance a connu un boom tranquille ces dernières années. Genetec affirme que Citigraf est déployé dans « de nombreuses villes ». Un nombre croissant de géants de la technologie, dont Cisco, Microsoft et Motorola, vendent des systèmes convergents dans le monde entier, souvent dans le cadre de programmes de modernisation des « villes intelligentes ». Palantir, qui se présente comme une entreprise d' »intégration de données », compterait parmi ses clients la Central Intelligence Agency, Immigration and Customs Enforcement et les Centers for Disease Control and Prevention. Anduril a construit un « mur virtuel » le long de certaines parties de la frontière avec le Mexique, en utilisant un logiciel pour relier un réseau de tours de surveillance. L’automne dernier, cette entreprise de quatre ans d’existence a remporté un contrat plafonné à 950 millions de dollars pour fournir des éléments de sa technologie au système avancé de gestion des combats de l’armée américaine.

Pour tous ces clients, l’un des principaux attraits de la fusion technologique est qu’elle peut s’adapter à de nouvelles sources de données. Vous pouvez alimenter votre « moteur de corrélation », par exemple en connectant un nouveau réseau de capteurs ou en acquérant une bibliothèque privée de données de localisation de smartphones. De nouvelles percées stupéfiantes dans le domaine de la technologie des capteurs font l’objet de buzzs, comme ce laser capable de vous identifier furtivement à deux terrains de football de distance en mesurant votre rythme cardiaque. Ou comme le hack qui permet à votre smartphone d’espionner tout ce qui se trouve à proximité avec une connexion Bluetooth, de votre Fitbit à votre réfrigérateur intelligent. Ou un système de vision par ordinateur qui prévient les autorités si vous vous introduisez soudainement en courant à proximité d’une caméra de vidéosurveillance. Dans de nombreux endroits du monde, de nouveaux dispositifs alimentent sans cesse un système qui, avec chaque nouveau plug-in, se rapproche un peu plus de l’omniscience.

La suite ici (Arthur Holland Michel)

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Fondateur paris-singularity.fr👁️‍🗨️Entrepreneur social trackant les deep techs

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