Les filtres d’amour vous en avez déjà entendu parler dans des fictions. Au Moyen-Age on confectionnait même des gâteaux d’amour.
Quelques siècles plus tard, des scientifiques étudient la possibilité d’utiliser des médicaments pour « moduler » l’amour en agissant sur notre cerveau. Dans le futur, nous pourrions cibler les éléments chimiques du cerveau pour « augmenter » les relations. Certains médicaments, comme l’oxytocin intranasal, d’après des expériences sur les humains, pourraient renforcer les sentiments de confiance ou d’attachement. Mais ces études ne démontrent pas que cela fonctionnerait dans la vie courante. Imaginez que cela devienne le cas. Imaginez un couple traversant une mauvaise passe. Ils décident de consulter un conseiller, et démarrent une thérapie pour travailler sur la résolution de problèmes et la communication. Pendant la thérapie, le conseiller propose une seconde option : les médicaments. Selon Brian Earp, chercheur à l’Université d’Oxford, ce type de traitement ne substituerait pas à l’amour. Il le faciliterait lorsqu’il est déjà présent. La limite semble toutefois ténue et nous renvoie à l’éthique.