Un grand pouvoir implique une grande responsabilité. Les entreprises à l’avant-garde du développement et du déploiement de l’apprentissage machine et de l’intelligence artificielle (IA) commencent à évoquer ouvertement les défis éthiques suscités par leurs créations de plus en plus intelligentes. « Nous avons atteint aujourd’hui un point d’inflexion pour l’IA« , a déclaré Eric Horvitz, directeur général de Microsoft Research, lors de la conférence EmTech de MIT Technology Review cette semaine. « Nous avons un impératif éthique à maîtriser l’IA pour nous protéger et nous préserver dans la durée ».
Horvitz a parlé aux chercheurs d’IBM et de Google qui ont tous fait le même constat. Les récents progrès poussent les entreprises leaders à intégrer des systèmes d’IA dans des domaines dont le contrôle sur les humains est très direct, par exemple dans les soins de santé.
Francesca Rossi, chercheuse chez IBM, a donné l’exemple d’une machine fournissant une assistance ou une compagnie aux personnes âgées. « Ce robot devra suivre des normes spécifiques à la culture et aux tâches« , a-t-elle déclaré. « [Et] si vous deviez vous déployer aux États-Unis ou au Japon, ce comportement devrait être très différent« .
juste comme çà : le « boum » ça marche aussi et c’est en français … 😉
Vous avez raison. Boom serait uniquement réservé au contexte financier.