L’injection de ce capteur sous la peau pourrait prévenir de futures pandémies

Image par Gerd Altmann de Pixabay

La société de biotechnologie Profusa va entamer une étude financée par le DARPA pour tester son biocapteur implantable, capable de détecter le virus de la grippe jusqu’à trois semaines avant l’apparition des symptômes. Le capteur de Profusa surveille les niveaux d’oxygène et éventuellement d’autres biomarqueurs dans les tissus de l’utilisateur, ce qui peut indiquer l’imminence de la maladie. Cependant, les données ne sont collectées que lorsqu’une sonde est collée sur la peau au-dessus du capteur, envoyant la sortie à un smartphone pour analyse. Cette étude permettra à l’équipe d’affiner son algorithme d’analyse, qui lie les changements biologiques à des avertissements préventifs valables.

Pourquoi c’est important ? Parce qu’en pleine épidémie de coronavirus, ce type de technologie préventive pourrait réduire considérablement la transmission de la maladie en alertant les patients de l’infection avant qu’ils ne reconnaissent leurs symptômes. Le délai de diagnostic pourrait également être réduit grâce à des biocapteurs implantés comme celui de Profusa. En outre, les patients pourraient rester dans le confort de leur foyer le temps de confirmer la contamination plutôt que de voyager et de propager la maladie. À l’avenir, l’ajout de mécanismes de détection plus complexes au capteur pourrait permettre une analyse de la maladie à grande échelle, comme l’identification de l’évolution des souches en temps réel, afin de favoriser des itérations de traitement rapides.

La suite ici (Rachel Kraus)

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