Les interactions entre les robots et les humains font l’objet de nombreuses recherches. En fait, il y a même tout un champ dédié appelé HRI (Human-Robot Interaction) et qui récemment réunit les chercheurs en Nouvelle-Zélande. La majorité de la recherche dans ce domaine se concentre sur la façon dont les humains interagissent avec des robots sociaux comme les robots domestiques, les robots commerciaux et les robots éducatifs. Si la probabilité que vous ayiez un robot de ce type reste faible, vous avez peut-être un drone. A mesure que les drones se démocratisent, les recherches du HRI sur ces derniers sont en pleine expansion. La dernière contribution en date est un document fascinant sur « Emotion Encoding in Human-Drone Interaction », c’est à dire la création d’émotion dans l’interaction entre l’Homme et son drone. Comment peut-on programmer le drone pour qu’il dispose d’une personnalité reconnaissable ? A quoi cela servirait ?
L’expression émotionnelle est surtout une façon particulière de communiquer de l’information. Vous pouvez communiquer quelque chose comme « Je suis fatigué » à d’autres personnes en leur disant, ou vous pouvez le faire en vous comportant de manière fatiguée : en vous déplaçant lentement, en bâillant beaucoup ou en fermant tout simplement les yeux. Et si votre drone faisait la même chose ? Des chercheurs de la Stanford University ont donc établi un modèle spatial émotionnel pour les drones via 8 états émotionnels qui influent sur des actions simples reconnaissables par l’utilisateur.
