Alors que laréalité rejoint l’imaginaire des auteurs de science-fiction, l’intelligence artificielle reste, la vraie, reste encore probablement loin. Si nous pouvons poser des questions simples à Siri ou Google ou Cortana, on obtient bien des réponses mais elles s’avèrent souvent décevantes. Le langage… Une intelligence artificielle sait gérer le traitement d’une phrase simple et vous répondre. Mais elle est limitée par les interprétations littérales de nos questions. En fait l’intelligence artificielle nous dépasse en puissance brute d’analyse mais elle est à des années lumière d’y arriver sur ce que nous sommes capables d’accomplir sans réfléchir. Or nous ne comprenons pas encore les processus de traitement cognitifs liés à ces tâches que nous faisons sans y penser. Y compris le langage. Lorsque nous écoutons ou lisons une langue que nous maîtrisons couramment, nous ne pensons pas au traitement des mots. Comment développer une intelligence artificielle capable de reproduire cette prouesse du cerveau humain ? On parle d’algorithmes évolutionnaires ou génétiques.
Notre cerveau est composé de réseaux neuronaux biologiques. Les entreprises construisent donc leur équivalent artificiel. Elles essaient de répliquer la façon dont le cerveau traite les informations. Les réseaux neuronaux artificiels sont un modègle mathématique brut, un brouillon inspiré par notre peu de connaissance du cerveau. Le deep learning pourrait révolutionner l’intelligence artificielle et nous permettre de franchir un palier. Mais il existe d’autres solutions sur lesquelles travaillent des gens. Ces derniers veulent concevoir des machines suffisamment intelligentes pour apprendre seules. C’est l’équivalent de Samantha dans Her. Elle est capable d’apprendre comme un humain, mais beaucoup plus rapidement, et sans jamais rien oublier.
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