Avant l’émergence d’Internet, lorsque quelqu’un vous posez une question délicate, vous disposiez de plusieurs options. Vous pouviez demander à vos proches. Vous pouviez consulter uen encyclopédie. Ou vous pouviez aller à la bibliothèque pour y effectuer des recherches. Quelque soit l’option c’était beaucoup plus compliqué et long que d’utiliser le moteur de recherche Google. Grâce à la technologie, et à Internet en particulier, nous ne dépendons plus de souvenirs parfois peu fiables et non exhaustifs. Mais en ayant toute la connaissance à portée de clic, ne sommes-nous pas en train d’externaliser notre mémoire vers Internet ? Selon une étude récente , notre dépendance croissante à Internet est en train de transformer nos cerveaux. Mais la question la plus importante est de savoir si c’est une bonne chose ou non. A ce stade nous n’en savons rien. Pour certains, en supprimant la nécessité d’apprendre par coeur, Internet a libéré des ressources cognitives pour d’autres tâches, plus importants. L’Humanité s’est toujours appuyé sur des supports pour y stocker la connaissance, comme les livres par exemple.
Quand le moteur de recherche Google change nos cerveaux
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Très bonne question concernant l’externalisation de « nos mémoires » vers le net. Je pense que les technologies sont en train de changer radicalement nos manière de vivre. On devient des dépendants.
Votre remarque est juste. Comment nous allons exploiter l’espace interne que nous allons récupérer ? Où s’arrête la limite entre le savoir que nous devons conserver en « dur » versus le reste ?
Tout est question de référentiel et le référentiel évolue sans cesse.
Socrate par exemple voyait d’un mauvais oeil l’avènement de l’écriture au détriment de l’expression orale. L’écriture est une technologie vieille de plusieurs siècles qui nous permet déjà d’externaliser notre mémoire et le savoir humain. Internet va en démocratiser l’accès. Il nous faudra donc développer, plutôt que notre mémoire, notre curiosité et l’esprit critique face à un tel flot d’information.