Quand les robots composent avec l’imprévisibilité humaine

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Les voitures autonomes sont jugées « prudentes ». C’est bien sûr lié à leur conception. La flotte de voitures autonomes Google a ainsi causé un seul accident mineur en 6 ans de conduite et après avoir parcouru plus d’1.4 million de miles. Mais cette méticulosité est aussi ce qui alimente le scepticisme de ceux qui considèrent que les voitures autonomes ne sont pas prêtes à partager les routes avec des conducteurs humains. Parce que ces derniers, en plus d’être parfois mauvais, sont imprévisibles. Pour se déplacer au sein de cette imprévisibilité les humains s’appuient sur toutes sortes de signaux humains : contacts visuels, gestes… Les voitures autonomes n’ont pas d’œils ou de mains. Comment faire pour enseigner l’imprévisible aux robots ? Anca Dragan, roboticien à Berkeley travaille sur des algorithmes permettant aux robots de s’adapter à l’imprévisibilité humaine. Le machine learning économise du temps puisqu’il évité aux ingénieurs de prédire et coder toutes les situations possibles. Pour les voitures autonomes cela signifie aussi intégrer le fait qu’aucun conducteur humain n’agit exactement de la même manière, et savoir identifier les micro-signaux rendant probable ou pas une prochaine action.

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