Nous vivons une période qui n’a jamais semblé aussi prometteuse grâce à la science et la technologie. Et pourtant cette période est aussi, parallèlement, empreinte d’une peur qui ne fait que grandir, celle d’être en train de franchir une limite (économique, environnementale, sociétale, politique…), sans retour arrière possible.
Nous avons la possibilité d’exploiter le gigantesque potentiel des technologies du futur (NBIC) pour construire un avenir meilleur. Si nous disons tous croire en l’innovation, la plupart d’entre nous sont devenus sceptiques vis-à-vis de l’idée même du progrès. Nous vous encourageons, chaque semaine, à ne plus être sceptiques. Nous n’avons pas la prétention de prédire chaque semaine le futur ou d’être des références scientifiques. Nous en « designons » pour vous les contours. Pourquoi ? Pour libérer votre imagination des limites que vous imposent votre présent. Car le présent est la bêta version du futur que nous allons vivre.
Cette semaine, le cerveau est à l’honneur.
Vous vous souvenez de l’ouverture du premier championnat de course de drones il y a quelques mois ? Il y a quelques jours a eu lieu la première « course » de drones sans télécommandes. Ces derniers étaient contrôlés par la pensée, grâce à des interfaces neuronales capables de lire et convertir les ondes cérébrales des pilotes en commandes.
Et pendant ce temps les premiers jouets exploitant l’électroencéphalographie font leur apparition. Envie d’apprendre à maîtriser la Force Luke ?
Bien sûr les limites sont encore nombreuses. Mais dans les prochaines années nous allons de mieux en mieux comprendre la structure et le fonctionnement du cerveau. Parallèlement les ordinateurs deviendront de plus en plus puissants, et les électrodes de plus en plus sensibles. Les interfaces neuronales vont donc devenir de plus en plus précises et être capables de s’adapter aux variations cérébrales d’une personne à l’autre.
