Un consortium met à disposition des chercheurs 330 pétaflops de supercalculateurs pour lutter contre covid19

Image par Gerd Altmann de Pixabay

IBM, Amazon, Microsoft et Google s’associent à la Maison Blanche, au ministère américain de l’énergie et à d’autres agences fédérales pour mettre à la disposition des scientifiques, des ingénieurs et des chercheurs une quantité massive de puissance, de superordinateurs et de ressources publiques dans le cloud, afin de lutter contre la nouvelle pandémie mondiale de covid19 qui devrait frapper durement les États-Unis dans les semaines à venir.

Grâce au Covid-19 High Performance Computing Consortium annoncé récemment, les entreprises et organisations mettent à la disposition des chercheurs plus de 330 pétaflops de performance sur 16 systèmes qui contiennent un total de plus de 775 000 cœurs de CPU et 34 000 GPU, afin de les aider à mieux comprendre le virus, les traitements qui peuvent être utilisés et les vaccins et remèdes potentiels.

Comment ces supercalculateurs peuvent-ils nous aider à combattre ce virus ? « Ces systèmes de calcul haute performance permettent aux chercheurs d’effectuer un très grand nombre de calculs en épidémiologie, en bioinformatique et en modélisation moléculaire », a écrit Dario Gil, directeur de la recherche chez IBM, dans un article de blog. « Ces expériences prendraient des années à être réalisées si elles étaient réalisées à la main, ou des mois si elles étaient réalisées sur des plateformes informatiques traditionnelles plus lentes. En regroupant les capacités de supercalcul dans un consortium de partenaires… nous pouvons offrir une puissance de calcul extraordinaire aux scientifiques, aux chercheurs médicaux et aux agences gouvernementales qui répondent à cette urgence mondiale et en atténuent les effets ». Les superordinateurs ont déjà été mis à contribution dans la lutte contre covid19. En utilisant l’énorme système Summit à Oak Ridge, les scientifiques ont ce mois-ci, par le biais de simulations, étudié comment 8 000 molécules réagiraient au coronavirus et ont pu isoler 77 composés qui pourraient être utilisés pour l’empêcher d’infecter les cellules hôtes, une étape cruciale vers la découverte d’un vaccin.

Google Cloud, Microsoft Azure et Amazon Web Services (AW) mettent leur infrastructure et leurs services dans le cloud  à la disposition des chercheurs. Microsoft accordera des subventions aux chercheurs via son programme AI for Health et les scientifiques du programme seront disponibles pour collaborer à des projets de consortium. Le cluster de 56 nœuds Research WSC d’IBM, alimenté par des puces Power9 et des GPU V100, sera également disponible. En outre, IBM aidera à évaluer les propositions qui lui parviendront des chercheurs.

La suite ici (Jeffrey Burt)

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