L. Bardon . – Le Japon est l’un des premiers pays au monde à avoir entamé la transition vers des voitures électriques. Depuis 2016, selon Nissan le nombre de stations de recharge, publiques et privées, est plus élevé que le nombre de stations essence. Le Japon préparerait-il de longue date son entrée de plein pied dans l’ère des véhicules autonomes électriques ? La population japonaise vieillit. Pour anticiper les problèmes que cela va poser, le Japon s’efforce de trouver des solutions technologiques telles que les robots et véhicules autonomes par exemple. L’effort est réel, politique et économique. Le gouvernement a alloué un budget de 400 millions de dollars en 2014 au développement des véhicules autonomes. Le Japon espérait ainsi démontré au monde, lors des jeux olympiques de 2020 (2021 maintenant), qu’il reste un leader technologique mondial.
À la fin du mois de janvier 2021, General Motors a déclaré qu’elle cesserait de vendre des voitures et des camions à essence d’ici 2035. En outre, des constructeurs automobiles tels que Tesla, Ford, Volkswagen et même Porsche ont annoncé leur intention de lancer de nouveaux modèles électriques dans les années à venir. Si la volonté de s’éloigner des véhicules à essence est claire, mais cet objectif reste difficile à atteindre. Malgré le potentiel de l’énergie propre, il existe aujourd’hui d’importants cloisonnements entre les véhicules électriques et les réseaux électriques mondiaux. Par exemple, l’augmentation du nombre de véhicules électriques entraînera certainement un besoin de stations de recharge supplémentaires et une planification minutieuse de la part des compagnies d’électricité pour répondre aux besoins de ces véhicules. Un cadre de référence commun et numérique est donc nécessaire pour intégrer les véhicules électriques dans les marchés mondiaux de l’énergie.
Pour le démontrer, Energy Web, une organisation à but non lucratif axée sur la transition énergétique par le biais de technologies open-source, a annoncé un partenariat avec Volkswagen Group Innovation, le département de recherche de Volkswagen, afin d’étudier les moyens d’utiliser des logiciels open-source pour intégrer les véhicules électriques et les stations de recharge dans les réseaux électriques mondiaux. Le partenariat d’Energy Web avec Volkswagen Group Innovation permettra de développer et de tester des logiciels libres pour permettre la participation des véhicules électriques au marché de l’électricité.