Le Google chinois, Baidu, sonne la charge. Déjà très investi dans la recherche sur l’IA, il a maintenant annoncé qu’un ancien cadre de Microsoft, Qi Lu, prendra la relève en tant que directeur d’exploitation. Lu dirigeait auparavant la division des applications et des services chez Microsoft, mais une grande partie de son mandat consistait à développer des stratégies au service de l’intelligence artificielle et des chatbots. Dans un communiqué récent, Baidu cite l’embauche de Lu dans le cadre de son plan pour devenir un « leader mondial de l’IA ». Pendant ce temps, le scientifique en chef de Baidu, Andrew Ng, a également annoncé que la société ouvrait un nouveau laboratoire de réalité augmentée à Pékin. Mais Baidu n’est pas seule. Fin d’année dernière, le géant chinois de l’Internet, Tencent, la société derrière l’application mobile WeChat comptant 846 millions d’utilisateurs actifs, a déclaré qu’elle allait construire un laboratoire d’IA à la pointe. Une mobilisation semblable est déjà en cours dans la communauté chinoise de la recherche. Une étude menée par le Japan’s National Institute of Science and Technology Policy a révélé qu’en 2015 la Chine avait présenté presque autant de recherches académiques en IA que les Etats-Unis.
2017 : l’année chinoise de l’IA ?
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