Ces scientifiques veulent capturer plus de carbone via des cultures “CRISPR”

deep tech innovation ADN biotechnologies CRISPR environnement

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Image by LaCasadeGoethe from Pixabay

Technologie sans conscience n’est que ruine de l’Homme.

Pourquoi cet article est intéressant ?  L. Bardon . – À mesure que la population mondiale augmente, la quantité de nourriture dont nous aurons besoin va augmenter. Les scientifiques étudient des applications de CRISPR qui pourraient permettre de concevoir des cultures et du bétail imperméables à la sécheresse, aux insectes nuisibles, aux mauvaises herbes et à la détérioration pendant l’expédition.

❌L’amélioration génétique devrait-elle être autorisée ? Les essais cliniques seront-ils suffisants pour que les “conséquences biologiques à long terme ne soient suffisamment comprises tant pour les individus que pour l’espèce humaine ? Nous ne savons toujours pas ce que font la majorité de nos gènes, de sorte que les risques de conséquences non voulues ou dites non visées – bonnes ou mauvaises – sont énormes. La perte du gène CCR5 pour protéger les enfants du VIH, par exemple, est impliquée dans l’augmentation des complications et des décès dus à certaines infections virales.

 ✅Depuis que sa capacité de trouver, enlever et remplacer le matériel génétique a été découverte pour la première fois en 2012, les scientifiques ont publié des milliers d’articles mentionnant CRISPR. Les chercheurs en biomédecine l’adoptent pour créer de meilleurs modèles des maladies. Et d’innombrables entreprises se sont lancées dans la commercialisation de nouveaux médicaments, thérapies, aliments, produits chimiques et matériaux basés sur la technologie. Certaines applications pourraient changer le monde si elles s’avéraient réalisables et souhaitables : stimuler les rendements des cultures, créer des sources alternatives de carburant, nous protéger des fléaux transmis par les insectes comme le paludisme et Zika, et même guérir le cancer.  

🌊Le présent est la bêta version du futur.


Synthèse

L’Innovative Genomics Institute (IGI), un groupe de recherche de Berkeley, en Californie, fondé par Jennifer Doudna, co-inventeur de CRISPR, a annoncé un nouveau programme visant à utiliser l’outil révolutionnaire d’édition de gènes sur des plantes afin de renforcer leur aptitude au stockage du carbone. Si certaines plantes, comme le tabac et le riz, ont été si bien étudiées que les chercheurs savent comment les modifier, la génétique d’autres plantes est moins bien comprise. Le programme initial durera trois ans et est financé par une subvention de 11 millions de dollars de la fondation de Mark Zuckerberg et Priscilla Chan.

La recherche s’inscrit dans le cadre d’un effort croissant des scientifiques pour trouver des moyens d’aspirer le dioxyde de carbone déjà présent dans l’atmosphère afin de ralentir le changement climatique. L’augmentation de la capacité naturelle des plantes à absorber le dioxyde de carbone pourrait, si elle est réalisée à une échelle suffisante, contribuer à faire baisser les pics de température dans un monde qui se réchauffe.

Alors que de nombreuses personnes associent la capture du carbone aux arbres, les recherches de l’IGI se concentrent sur les cultures agricoles. Selon Brad Ringeisen, directeur exécutif de l’IGI, cette décision est essentiellement une question de calendrier. Les arbres peuvent avoir une longue durée de vie qui leur permet d’emprisonner le carbone pendant des décennies, voire des siècles, mais la plupart des cultures poussent plus vite, ce qui permet aux chercheurs d’accélérer le processus de test.

La suite ici (Casey Crownhart)

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