Comment la réalité virtuelle pourrait doper l’activité de notre cerveau

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Image par Okan Caliskan de Pixabay

L. Bardon . – La réalité virtuelle reste une technologie encore un peu brute, limitée par les dificultés à créer une expérience sensorielle quasi identique à la réalité. L’odeur et le goût, deux composantes assez importantes de la réalité ordinaire – clés de la mémoire, du plaisir du moment présent, et plus encore – ne sont pas pris en compte dans les dispositifs de réalité virtuelle commercialisés actuellement. Bien sûr, ce problème n’est pas inconnu des chercheurs qui travaillent actuellement sur la réalité virtuelle, et au cours des dernières années, dans des laboratoires du monde entier, ces chercheurs ont fait de réels progrès dans le domaine de la simulation sensorielle.

La réalité virtuelle est déjà utilisée pour toutes sortes de traitements, allant d’une utilisation clinique pour le TSPT (trouble de stress post-traumatique) à la rééducation physique. Ces casques e sont révélés être un excellent moyen de recréer une certaine sensation, ou d’offrir un stimulus particulier, dans les limites étroites des lits d’hôpitaux.

Depuis plus de 70 ans, les scientifiques connaissent un phénomène cérébral appelé “rythme thêta”. Pour simplifier à l’extrême, notre cerveau ne pense pas seulement en fréquences, mais en battements syncopés. Et le thêta est le rythme le plus important dans le cerveau. Les rythmes thêta sont actifs lorsque nous sommes éveillés, puis augmentent lorsque nous marchons. Ils disparaissent lorsque nous dormons, mais réapparaissent lorsque nous rêvons. Plus de 70 000 études ont montré que les rythmes thêta jouent un rôle essentiel dans la cognition, l’apprentissage et la mémoire, et nous constatons qu’ils sont perturbés dans des maladies comme la maladie d’Alzheimer, le TDAH (trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité), l’anxiété et l’épilepsie.

Pendant des années, des médicaments ont tenté de stimuler les rythmes thêta en se fixant sur les neurones de notre cerveau, avec un succès variable. Mais aujourd’hui, pour la première fois, des scientifiques de l’université de Californie à Los Angeles ont trouvé un moyen d’augmenter les rythmes thêta chez des souris en les plaçant simplement dans une simulation de réalité virtuelle.

La suite ici (Mark Wilson)

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