Revenir au plein emploi dans le futur est illusoire, réveillons nous!

Les études se multiplient et les résultats se ressemblent. Selon l’économiste en chef de la Banque d’Angleterre cette fois, les robots pourraient remplacer 15 millions de travailleurs britanniques, soit un tiers. La timeline n’est pas encore claire, 15 ans, 20 ans, 30 ans…? Toujours est-il qu’en considérant notre tendance naturelle à nous projeter linéairement dans le futur, nous sous-estimons certainement ses impacts négatives, et positives. Certes la technologie amène de nouveaux besoins, de nouveaux emplois, et a jusqu’ici été créatrice de richesse. Néanmoins, si la vitesse d’automatisation des emplois augmente exponentiellement, ça n’est pas le cas de notre capacité à former aux nouveaux emplois qui seraient créés. Une berline ne peut pas faire la course contre une fusée. Laissez-vous en convaincre en quelques minutes avec cette vidéo.

Quelle claque n’est-ce pas !? Et… on fait quoi nous ?! On évolue. On anticipe. On en tire parti.

Que nous nous dirigions, ou non, vers l’ère de l’abondance comme le théorise notamment Peter Diamandis, la route que nous avons prise nous fait déjà passer par une étape transitoire difficile. En attendant que la voiture ne devienne un jour une fusée, que faire ? Pour répondre spécifiquement à la problématique de l’emploi (et pas de travail que je distingue), plusieurs solutions doivent être envisagées et expérimentées. Le revenu de base en serait une. Ne nous y trompons pas le revenu de base n’est pas une nouveauté. Il est en place depuis des décennies en Alaska par exemple. Nos voisins européens font plus qu’y songer. Quand le gouvernement français s’emparera-t-il de ces questions ?

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Fondateur paris-singularity.fr👁️‍🗨️Entrepreneur social trackant les deep techs

10 commentaires

  1. En parallèle plus de 35% des travailleurs au Royaume-Uni pensent que leur travail ne fait aucune contribution significative au monde. La France n’est certainement pas épargnée par l’invasion des jobs à la con ou des #BullshitJobs.

    L’économiste Keynes a prédit que d’ici la fin du siècle, la technologie aurait suffisamment avancé pour qu’un pays comme les États-Unis puisse avoir une semaine de travail de 15 heures. L’anthropologue David Graeber pense qu’en termes technologiques, nous en sommes tout à fait capables. Pourtant, il constate qu’une grande quantité de travailleurs américains et européens passent toute leur vie professionnelle à l’exécution de tâches qu’ils croient être inutiles.

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