Cette thérapie génique CRISPR à usage unique vise à empêcher les crises cardiaques

deep tech innovation ADN CRISPR biotechnologies
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Image par PublicDomainPictures de Pixabay

Technologie sans conscience n’est que ruine de l’Homme.

Pourquoi cet article est intéressant ?  L. Bardon . – En l’espace de quelques années, la technologie d’édition génétique CRISPR a révolutionné le visage de la biologie moderne. Depuis que sa capacité de trouver, enlever et remplacer le matériel génétique a été découverte pour la première fois en 2012, les scientifiques ont publié des milliers d’articles mentionnant CRISPR. Les chercheurs en biomédecine l’adoptent pour créer de meilleurs modèles des maladies. Et d’innombrables entreprises se sont lancées dans la commercialisation de nouveaux médicaments, thérapies, aliments, produits chimiques et matériaux basés sur la technologie. 

❌Si vous êtes né en Californie après 1983, votre ADN est probablement stocké par le gouvernement. Les forces de l’ordre, voir des chercheurs peuvent y accéder. Comme beaucoup d’États, la Californie prélève des échantillons biologiques de chaque enfant né dans l’État. Le matériel est ensuite stocké indéfiniment dans une biobanque gérée par l’État, où il peut être acheté à des fins de recherche. La loi de l’État exige que les parents soient informés de leur droit à demander la destruction de l’échantillon de l’enfant, mais les parents n’en sont pas nécessairement informés avant que ne soit stocké ou vendu l’ADN de leur enfant.

 ✅Selon M. Wang, PDG de BGI, la génomique est sur le point de devenir le cœur de la médecine moderne, et ce, pour plusieurs raisons : le séquençage devient moins coûteux et plus fiable ; la recherche progresse à un point tel que les découvertes génétiques peuvent étayer les traitements ; et les gouvernements – surtout ceux de la Chine – encouragent leur déploiement à grande échelle. BGI, qui fabrique les équipements nécessaires au séquençage, vend aussi des tests de diagnostic et mène des activités de recherche pour des compagnies pharmaceutiques, , devenant ainsi le premier géant mondial des sciences de la vie de la Chine dans ce processus. Un jour ou l’autre, Wang prévoit qu’un jour, le séquençage de tout le génome (une entreprise beaucoup plus élaborée que les tests commerciaux comme ceux commercialisés par 23andMe Inc. qui n’examinent que de petites portions de l’ADN d’une personne) sera aussi facile à réaliser qu’une vaccination. De tels tests seront répétés tout au long de notre vie, éclairant nos décisions en matière de santé, nos habitudes alimentaires et peut-être même notre choix de compagnon. Et il pourrait guider nos traitements médicaux, éventuellement dispensés dans les hôpitaux de BGI qui se spécialisent dans l’application des connaissances génomiques.

🌊Le présent est la bêta version du futur.


Synthèse

Dans quelques mois, un essai clinique audacieux pourrait permettre de réduire le risque de crise cardiaque chez les personnes les plus vulnérables. Et si tout se passe bien, il ne suffirait que d’une “opération”.

L’essai, mené par Verve Therapeutics, une société de biotechnologie basée dans le Massachusetts, sera l’un des premiers à tester des éditeurs de bases génétiques directement dans le corps humain. Variante de l’outil d’édition de gènes CRISPR-Cas9, les éditeurs de bases sont devenus célèbres lorsqu’ils ont été introduits pour leur efficacité à remplacer des lettres génétiques uniques sans briser les fragiles brins d’ADN. Parce qu’il est plus sûr que la version classique de CRISPR, le nouvel outil a fait naître l’espoir qu’il pourrait être utilisé pour traiter les maladies génétiques.

Cardiologue à l’université de Harvard, Kathiresan s’est demandé si l’édition de base pouvait aider à résoudre l’un des principaux facteurs de mortalité de notre époque : les crises cardiaques. Le cas d’essai semblait parfait. Nous connaissons une cause majeure des crises cardiaques : le taux élevé de cholestérol, en particulier une version appelée LDL-C (cholestérol à lipoprotéines de faible densité). Nous connaissons également plusieurs gènes importants qui contrôlent son taux. Et, surtout, nous connaissons les lettres de l’ADN qu’il faudrait échanger pour, en théorie, réduire considérablement le taux de LDL-C et, par conséquent, le risque de crise cardiaque.

Il y a juste un problème : nous ne savons pas comment les éditeurs de base se comporteront à l’intérieur d’un corps humain vivant.

La suite ici (Shelly Fan)

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Fondateur paris-singularity.fr👁️‍🗨️Entrepreneur social trackant les deep techs

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