Des vies vides de sens à mesure qu’augmente l’espérance de vie ?

Nous considérons souvent les choses positives comme allant de soi jusqu’à ce qu’elles disparaissent. Pour autant sommes-nous obligés de les perdre pour réellement les apprécier ? Devons-nous vivre toutes les situations négatives et difficiles pour apprécier leur pendant positif ? Est-il indispensable de connaître la misère pour apprécier le bonheur ? Savoir à quoi ressemble la misère pourrait vous aider à distinguer plus nettement la différence entre misère et bonheur. Mais à l’inverse les gens incroyablement chanceux qui n’ont jamais été malheureux ne seront-ils jamais heureux ? Le bonheur, la tristesse par exemple ne sont rien d’autre que le produit de réactions chimiques dans votre cerveau et plus généralement dans votre corps. Ces réactions chimiques n’ont pas vraiment “besoin” que vous ayez vécu la situation contraire pour être déclenchées.
Par prolongement, vous n’avez pas besoin de mourir, ou d’être confronté à l’idée qu’un jour vous allez certainement mourir, pour apprécier les bonnes choses dans votre vie. Nous apprécions les bonnes choses parce qu’elles sont bonnes ; pas parce qu’elles disparaitront un jour. Il n’y a aucune raison de penser qu’une bonne chose devienne négative dès lors que nous puissions en profiter éternellement. Prenez l’amitié ou votre relation avec vos êtres chers. Les appréciez-vous parce que vous êtes raisonnablement sûr qu’un jour vos amis ne seront plus là, ou appréciez-vous vos amis parce que ce sont de bonnes personnes ? Est-ce que vous apprécieriez moins vos amitiés si vous saviez pertinemment que vous ne perdriez jamais vos amis ?

La suite ici (Nicola Bagalà)

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