Education : de l’âge de l’information à l’âge de l’imagination

À bien des égards, le futur est imprévisible. Un rapport du Forum Economique Mondial révèle que près de 65% des futurs emplois des élèves actuellement en primaire n’existent pas encore. Combiné à l’automatisation technologique et la disparition des emplois traditionnels, cela pose une question critique : comment y survivre ?

La réponse pourrait être simple : l’imagination. Initialement inventé par Rita J. King, l’âge de l’imagination est une période théorique qui ferait suite à l’âge de l’information où la créativité et l’imagination deviendraient les principaux créateurs de valeur économique. Cet âge s’appuierait sur la réalité virtuelle et la montée en puissance des plateformes numériques comme YouTube, sources intarissables de demande en contenu généré par la créativité des utilisateurs. Cet âge est également marqué par l’automation, qui va supprimer beaucoup d’emplois monotones et routiniers, créant parallèlement des emplois plus créatifs.

Malheureusement, l’une des tragédies de l’éducation traditionnelle est qu’elle a été conçue pour l’ère industrielle. Or nous vivons maintenant à l’ère de l’information, et sommes déjà en train d’entrer dans l’âge de l’imagination.  Au lieu de mettre l’accent sur les notes ou la connaissance du contenu, nous devons commencer à mettre l’accent sur les compétences du 21e siècle. Contrairement à la croyance populaire, l’imagination et la créativité ne sont pas complètement intuitives/innées. Comme toute autre compétence, ces capacités peuvent être cultivées et sont essentielles pour les personnes de tous les milieux professionnels. Les entrepreneurs, les scientifiques, les écrivains, les chefs d’entreprises et les innovateurs peuvent tous tirer profit d’une créativité et d’une imagination accrues. Il y a plusieurs façons d’améliorer ces capacités chez les jeunes esprits. Par exemple, en mettant de plus en plus l’accent sur la pensée multidisciplinaire, où les élèves apprennent à établir des liens interdisciplinaires et à voir les problèmes sous différents angles et contextes. Une autre méthode consisterait à encourager les étudiants à ne pas être seulement des consommateurs passifs d’informations, mais d’être impliqués dans des processus créatifs en tant qu’acteurs, en utilisant les connaissances acquises pour résoudre activement les problèmes.

 

La suite ici (Raya Bidshahri)

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