Une équipe de scientifiques vient de franchir une étape importante dans la construction d’un robot capable de « s’auto-réparer ». Lorsque le matériau qui constitue le robot est déchiré ou coupé, des gouttelettes éclatent et créent de nouveaux circuits remplaçant ainsi immédiatement ceux qui ont été détruits. Le courant n’est donc jamais interrompu, de sorte que l’électricité continue de circuler même lorsque le robot est endommagé.
Selon de nombreux ingénieurs, l’électronique molle contribuera à révolutionner le fonctionnement des robots et la façon dont ils sont perçus dans la société. Des machines flexibles et durables pourraient transformer les mouvements maladroits et saccadés de robots durs et inflexibles en mouvements plus proches de l’homme, au moins en termes d’apparence et de contrôle moteur.