Des chercheurs de Stanford ont développé un nouveau matériau. Il peut s’étirer jusqu’à 100 fois sa taille initiale en l’exposant à un champ électrique. Il peut aussi se réparer lorsqu’il est perforé. Ce matériau est donc un candidat potentiel pour fabriquer un muscle artificiel. Les muscles artificiels ont déjà des applications concrètes aussi bien dans les technologies grand public que dans la robotique. Mais des trous ou des défauts les pour l’instant très peu résilients. En cas de perforation ou de déchirure ils ne peuvent pas se réparer eux-mêmes. Or le nouveau matériau a des caractéristiques remarquables d’auto-guérison. Le nouveau polymère peut se régénérer à température ambiante, et ce jusqu’à des températures qui peuvent atteindre -20°c. De plus ces recherches concordent avec les travaux du professeur Zhenan Bao. Ce dernier tente de concevoir une peau artificielle pour restaurer les capacités sensorielles d’individus équipés de prothèses artificielles. Ces recherches autour de polymères contrôlés électroniquement et flexibles pourraient engendrer le développement d’une nouvelle génération d’implants médicaux. Ils s’auto-répareraient ce qui faciliterait grandement les problèmes que soulèvent la maintenance.
Les robots vont-ils bientôt avoir des muscles artificiels ?
(Visited 79 times, 1 visits today)