Qu’est-ce que nous réserve la 4ème révolution industrielle ?

deep tech innovation
deep tech innovation
Image par DarkmoonArt_de de Pixabay

L. Bardon . – Selon certains économistes la prochaine révolution “industrielle” sera à l’image des précédentes ; elle n’engendrera pas de chômage à grande échelle puisque le travail sera progressivement déplacé et donc réalloué. Cependant, de nombreux experts en technologies sont moins optimistes quant aux implications de l’intelligence artificielle (IA) pour l’emploi. Selon eux, des disruptions rapides et simultanées conjuguées à l’ampleur des capacités humaines que l’IA pourrait reproduire, pourraient avoir de profondes répercussions sur les marchés du travail. L’expert en technologies, Hermann Hauser, a listé 9 nouvelles technologies de pointe de rupture, apparues au cours des 19 premiers siècles, avec des applications de masse. Il s’agit notamment de l’imprimerie, du système industriel, de la machine à vapeur, des chemins de fer, du moteur de combustion et de l’électricité. Ces technologies de rupture, par définition, disruptent les modèles commerciaux existants et engendrent souvent des pertes en masse d’emplois au sein des industries directement touchées. Les experts technologiques partout dans le monde s’inquiètent de plus en plus du manque de préparation des économies développées vis-à-vis de la prochaine révolution industrielle. Cette dernière pourrait engendrer le déplacement de millions d’emplois, l’échec de nombreuses entreprises qui tardent à s’adapter, une forte augmentation de l’inégalité des revenus dans la société et une concentration industrielle croissante associée à la croissance rapide d’un nombre restreint d’ogres technologiques.

Lorsqu’une technologie modifie la façon dont les gens vivent, leurs relations et bouleverse les économies, elle mérite le terme de “révolution”. Parce qu’elle change tout.

La technologie à l’origine de la première révolution industrielle était l’énergie hydraulique et à vapeur. Elle a permis de mécaniser la production textile. Cette innovation a banalisé les usines, ce qui a amené plus de gens dans les villes et a provoqué des bouleversements sociaux. Dans la seconde, l’énergie électrique a rendu possible la production de masse. La troisième était basée sur les semi-conducteurs, ce qui a : facilité le traitement des données, automatisé la production et engendré l’ère numérique. Aujourd’hui, une quatrième révolution industrielle prend forme. La technologie qui la sous-tend est l’Internet des Objets (des réseaux d’appareils connectés tels que des capteurs, des robots et des vêtements). Les données que ces dispositifs produisent à travers tant de connexions sont le carburant d’applications numériques puissantes, des systèmes de prévision météorologique aux bâtiments intelligents en passant par les voitures autonomes.

Cette révolution ne se limite pas uniquement à la technologie mais aux usages. Il s’agit de davantage qu’un simple exercice de recherche de données. Le nouveau matériel et les données qu’il génère sont le début du processus d’innovation, et non la résultante. En construisant des applications qui utilisent des capteurs et d’autres technologies connectées comme base, les organisations peuvent tirer une valeur réelle des données et trouver de nouveaux moyens pour rendre le monde meilleur. L’Internet des Objets et les technologies connexes sont utilisés depuis peu dans les villes intelligentes via la surveillance des entrepôts, ou de leurs composants, comme les ascenseurs par exemple.

La suite ici (MIT Technology Review Insights)

(Visited 132 times, 1 visits today)
Avatar photo

Fondateur paris-singularity.fr👁️‍🗨️Entrepreneur social trackant les deep techs

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

%d blogueurs aiment cette page :