Fin septembre nous vous en parlions et c’est désormais chose faite. Des scientifiques britanniques viennent d’être autorisés par les autorités de régulation à génétiquement modifier des embryons humains via CRISPR. C’est la première fois qu’un pays a considéré la possibilité d’altérer l’ADN humain et finalement approuvé le processus en fixant un cadre réglementé. Les scientifiques n’ont par exemple pas le droit d’implanter les embyrons modifiés dans un humain. Encadrer plutôt qu’interdire l’inévitable, c’est la voie choisie par l’empire britannique concernant les avancées scientifiques et plus spécifiquement les NBIC, voie qui semble lui réussir. Si le débat semble toujours fermé en France, la bioéthique doit non seulement considérer l’intellectuellement acceptable mais également prendre en considération les risques « techniques ». Or ces derniers semblent réduits à peau de chagrin à mesure que les scientifiques continuent d’améliorer CRISPR. Le train du progrès accélère tractant avec lui de gigantesques opportunités mais également de grands dangers.
L’Angleterre dit YES à l’utilisation de CRISPR sur des embryons humains
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