Bioéthique et l’apparition des 1er utérus artificiels

Pour la première fois, des scientifiques ont réussi à faire grandir des embryons humains au sain d’une boîte de Petri. À l’aide d’une technique développée à l’origine chez la souris, des chercheurs aux États-Unis et en Europe ont développé des embryons humains viables, créés par insémination artificielle, dans un environnement complètement artificiel. Leurs travaux pourrait révolutionner notre compréhension de ce qui nous rend humain. Ces embryons auraient même pu continuer à croître, si les scientifiques n’avaient pas dû les détruire après 14 jours pour des raisons éthiques. Mais la recherche est limitée, au moins parmi les scientifiques qui respectent un accord international déclarant que le délai 14 jours ne doit pas être dépassé. Au-delà l’embryon développe une structure appelée “strie primitive”, une rangée de cellules qui se transmettent pour former tous les tissus du corps dans le fœtus en développement. Néanmoins, seuls 17 pays souscrivent à ce délai auto-imposé.  Qu’est-ce que les scientifiques des pays dont ça n’est pas le cas pourraient faire de cette découverte ? Qu’en est-il des sociétés privées? Pour les chercheurs, le résultat obtenu a constitué une surprise.

La règle de 14 jours a été entérinée au Canada en 1995, comme un voeu pieu très lointain. Ce qui n’est plus vraiment le cas. Si la science des matériaux avance aussi vite que la biologie, la capacité à développer des biomatériaux avancés pour construire un utérus artificiel pourrait se transformer en réalité, ce qui pose d’immenses questions en terme de bioéthique et philosophie, forcément biaisées par nos cultures et notre rapport à la mort.

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