Ces matériaux étaient censés révolutionner l’industrie solaire. Pourquoi cela ne s’est-il pas produit ?

énergie solaire deep tech innovation
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Technologie sans conscience n’est que ruine de l’Homme.

Pourquoi cet article est intéressant ?  L. Bardon . – Les plantes sont les poumons de la planète, mais elles ont du mal à suivre le rythme en raison de l’augmentation des émissions de CO2 et de la déforestation. La startup Arborea développe de grandes structures en forme de panneaux solaires qui abritent des plantes microscopiques et pouvant être installées sur des bâtiments ou des terrains ouverts. Les plantes absorbent la lumière et le dioxyde de carbone lors de la photosynthèse, ce qui élimine les gaz à effet de serre de l’air et produit des matières organiques ; qui peuvent être ensuite traitées pour en extraire de précieux additifs alimentaires comme les acides gras oméga-3. Installer ces panneaux directement sur les bâtiments pourrait constituer un moyen prometteur d’absorber l’énorme quantité de CO2 produite dans nos villes par les transports et l’industrie. Et Arborea n’est pas la seule startup à essayer de donner un coup de main aux plantes.

❌Si nous savons plus ou moins comment éliminer les émissions de carbone du secteur de l’électricité, il y a encore de grandes parties de l’économie où nous n’avons pas d’options disponibles et abordables. C’est le cas notamment de l’aviation, du transport maritime et de la production de ciment. Et le monde reste perplexe sur ce qu’il convient de faire pour tous ces bovins et ovins qui brûlent du méthane.

 ✅Il y a 3 ans des chercheurs de l’Université de Californie à Davis ont mis au point un mécanisme qui permet aux panneaux solaires de produire de l’énergie 24 heures sur 24, y compris la nuit. Grâce à une technique appelée refroidissement radiatif, les panneaux peuvent générer jusqu’à 1/4 de leur production énergétique diurne la nuit, ce qui entraîne une augmentation globale d’environ 12 % de la production énergétique totale. L’année précédent, l’université de Stanford a développé un système similaire, utilisant le déséquilibre thermique entre la Terre et le ciel nocturne pour produire de l’électricité. Cette technologie pourrait devenir un élément clé de l’infrastructure énergétique,

🌊Le présent est la bêta version du futur.


Synthèse

Les panneaux solaires sont essentiellement constitués de silicium. Ce matériau est utilisé dans environ 95 % des panneaux du marché actuel. Mais les cellules solaires en silicium sont limitées de par la quantité d’énergie qu’elles peuvent capter du soleil ; et leur fabrication reste relativement coûteuse.

Pour beaucoup, les composés appelés pérovskites sont depuis longtemps prometteurs en tant que matériaux solaires potentiellement moins chers, plus légers et plus efficaces. Cependant, malgré l’engouement suscité par cette technologie – et la multiplication des start-ups visant à la commercialiser – certains experts estiment que les cellules solaires à base de pérovskite ne pourront pas avoir d’impact commercial significatif avant au moins une décennie. Bien que des études récentes sur les cellules pérovskites aient montré des progrès sur des paramètres clés comme l’efficacité, ces matériaux sont encore loin de pouvoir résister aux conditions du monde réel.

Les pérovskites sont une famille de matériaux synthétiques qui absorbent efficacement la lumière du soleil et sont relativement faciles à utiliser pour revêtir des surfaces, ce qui pourrait permettre de créer des cellules solaires bon marché capables de capter l’énergie du soleil et de la transformer en électricité. La progression rapide des travaux sur les pérovskites a entraîné un afflux important de chercheurs espérant exploiter ces matériaux. Plusieurs startups, comme Microquanta Semiconductor, Oxford PV et Saule Technologies, ont réuni des millions de dollars de financement et ont même installé des projets de démonstration.

Mais malgré tout, il existe encore plusieurs freins. En tête de liste : ces cellules sont trop fragiles. En effet, il est difficile pour les chercheurs de simuler les conditions du monde réel. Or, le silicium a placé la barre très haut : de nombreux fabricants garantissant que leurs panneaux conserveront 80 % de leurs performances pendant 30, voire 40 ans. Lors de récents essais sur le terrain, les chercheurs ont constaté que les cellules à base de pérovskite affichaient des performances supérieures à 90 % de leurs niveaux initiaux après quelques mois. Mais perdre près de 10 % des performances d’une cellule dans un laps de temps aussi court demeure insuffisant.

Par ailleurs, ces tests ont tous été réalisés avec de minuscules cellules. La mise à l’échelle des pérovskites et la fabrication de cellules plus grandes qui peuvent être assemblées pour former des panneaux solaires de taille normale entraînent souvent des pertes d’efficacité et dégrade la durée de vie.

La suite ici (Casey Crownhart)

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Fondateur paris-singularity.fr👁️‍🗨️Entrepreneur social trackant les deep techs

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