La revue Life Sciences, Society and Policy propose de nouvelles lois pour protéger les droits de l’homme que la rapidité des progrès en neurotechnologie pourraient mettre à mal. Quatre nouvelles lois pourraient éviter de mettre en danger la « liberté d’esprit ». Les auteurs suggèrent la mise en place de :
- Droit à la liberté cognitive
- Droit à la vie privée
- Droit à l’intégrité mentale
- Droit à la vie continuité psychologique
Le développement d’outils d’imagerie cérébrale et d’interfaces cerveau-ordinateur sophistiqués sortent peu à peu ces technologies du pré carré des essais cliniques pour en tirer des applications concrètes et grand public. Il y a donc un risque à ce que la technologie soit mal utilisée, voir représente une menace sans précédent pour la liberté personnelle comme le montrent les exemples suivants :
- Evaluer la responsabilité pénale ou le risque de récidive d’un criminel grâce à un outil
- Exploiter l’imagerie cérébrale à des fins de neuromarketing pour comprendre le comportement des consommateurs et susciter les réponses souhaitées des clients
- Traduire les ondes cérébrales en images, textes ou sons
- Pirater et ainsi autoriser un tiers à écouter l’esprit de quelqu’un
Les lois internationales relatives aux droits de l’homme ne font actuellement aucune mention spécifique des neurosciences.