Les scientifiques construisent un “jumeau numérique” de la Terre

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Image par Gerd Altmann de Pixabay

L. Bardon . – Bientôt, tous les endroits et toutes les choses du monde réel (toutes les rues, tous les lampadaires, tous les immeubles et toutes les pièces) auront leur jumeau numérique grandeur nature au sein de Mirrorworld. Pour l’instant, seules de minuscules tâches du monde miroir sont visibles à travers les casques de réalité augmentée. Google Earth offre depuis longtemps un aperçu de ce à quoi ressemblera ce monde miroir. Il est déjà en construction. Au sein des laboratoires de recherche des entreprises technologiques du monde entier, les scientifiques et les ingénieurs se précipitent pour construire des lieux virtuels en superposition des lieux réels. Mirrorworld (terme popularisé pour la première fois par l’informaticien David Gelernter de Yale) ne se contentera pas de reproduire l’aspect visuel, mais aussi son contexte, sa signification et sa fonction. Nous interagirons avec elle, la manipulerons et l’expérimenterons comme nous le faisons dans le monde réel. Dans un premier temps, le monde miroir nous apparaîtra comme une strate d’information à haute résolution recouvrant le monde réel.

L’Agence spatiale européenne (ESA) travaille sur un “jumeau numérique” de la Terre dans l’espoir de mieux comprendre le passé, le présent et l’avenir de notre planète. Le projet, annoncé pour la première fois en septembre de l’année dernière, fera appel à l’IA et à l’informatique quantique pour construire le double numérique de la Terre dans l’espace virtuel. Les scientifiques espèrent que cette Terre jumelle numérique les aidera à prévoir les phénomènes météorologiques extrêmes induits par le changement climatique.

Les scientifiques vont faire évoluer le jumeau numérique au cours de la prochaine décennie, en alimentant constamment le modèle en données du monde réel ; ces données proviendront du programme Copernicus de l’UE, qui recueille des données atmosphériques, telles que les changements de qualité de l’air. Ils utiliseront ensuite des réseaux neuronaux (algorithmes informatiques) pour identifier des modèles dans les systèmes météorologiques de la Terre et, espérons-le, commencer à faire des prédictions précises.

La suite ici (Matthew Hart)

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