Et si la blockchain était le nouveau “Google” ?

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La blockchain est une technologie qui enregistre en permanence des opérations de façon séquentielle les unes après les autres. Une fois intégrée à la blockchain, une transaction ne peut plus être effacée. Si ce fonctionnement semble relativement simple, il a cependant de gigantesques implications et nous oblige déjà à repenser les principes de création de transactions, stockage des données, et déplacement d’actifs. Et ça n’est que le début.

La blockchain ne peut pas être décrite comme une simple révolution. Elle est comparable à un tsunami. Elle progresse lentement et enveloppe peu à peu tout sur son passage par sa seule force de progression. Si le web constitue depuis 1990 la première couche d’application d’Internet (via le protocole HTTP), la blockchain sera la seconde couche, celle du 21e siècle, celle de la confiance digitale ou de la confiance totalement dématérialisée et décentralisée.

Les blockchains défient des modes de fonctionnement voir des dogmes existants depuis des décennies voir des siècles. Elles vont remettre en cause des modèles de gouvernance établis sur le principe d’un contrôle central chargé d’assurer le bon déroulement des transactions. Les blockchains vont décentraliser la confiance historiquement placée entre les mains d’institutions centrales telles que les banques, les gouvernements, les grandes entreprises…

Les promoteurs de la blockchain estiment que la confiance devrait être gratuite, et non pas entre les mains de forces centrales qui taxent ou contrôlent via des frais, des droits d’accès, ou des autorisations par exemple. La blockchain devrait être garante de la confiance indispensable à tout échange digital entre deux partis. Or la confiance peut être codée. Elle peut être calculée via des règles mathématiques et renforcée par un cryptage puissant. En substance, la confiance est remplacée par des preuves cryptographiques. Elle est aussi garantie par un réseau d’ordinateurs de confiance assurant sa sécurité, par opposition à des entités uniques et centrales qui engendrent des frais généraux et une grande complexité administrative.

Si les blockchains jouent à terme le rôle des tiers de confiance, que vont devenir ces derniers ? Les responsables politiques et les institutions réglementées “de confiance”, comme les banques devront faire face à un dilemme : comment réglementer quelque chose d’intangible ?

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