Des scientifiques ont créé une prothèse robotique doté du sens du toucher et commandé par le cerveau

deep tech innovation prothèse robotique toucher
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Image par Pete Linforth de Pixabay

L. Bardon . – Ces dernières années, l’utilisation de l’impression 3D a explosé dans le domaine de la médecine. Les ingénieurs et les professionnels de la médecine impriment désormais systématiquement en 3D les mains prothétiques et les outils chirurgicaux. Aujourd’hui, nous pouvons contrôler des prothèses avec notre esprit ; des prothèses qui prédisent le mouvement et qui s’adaptent parfaitement grâce à l’impression 3D. Néanmoins, elles peuvent encore être largement améliorées. Les prothèses actuelles donnent peu d’informations retour sur ce que touche la personne qui en dispose, que ce soit en terme de température ou de texteures. Les chercheurs de l’Université Johns Hopkins ont donc créé un nouveau derme électronique (e-dermis). Lorsqu’il est placé sur une prothèse, cette peau artificielle permet à un amputé de ressentir de la douleur et d’autres sensations.

Ces dernières années, les progrès rapides réalisés à la fois dans le domaine de la robotique et des interfaces neuronales ont mis à portée de main le rêve de membres bioniques (comme celui qu’arbore Luke Skywalker dans les films Star Wars). En 2019, des chercheurs ont même dévoilé un bras prothétique robotique doté d’un sens du toucher que l’utilisateur pourrait contrôler par la seule pensée. Mais jusqu’à présent, ces dispositifs ont généralement reposé sur la connexion aux nerfs et aux muscles du bras résiduel du patient. Cela signifie que les dispositifs ne fonctionnent pas pour les personnes qui ont été paralysées ou dont les blessures ont causé trop de dommages à ces tissus.

Mais cela pourrait être sur le point de changer. Pour la première fois, des chercheurs ont permis à un patient de contrôler un bras robotique grâce à une connexion directe avec son cerveau tout en recevant simultanément des informations sensorielles de l’appareil. En bouclant la boucle, le patient a pu accomplir des tâches en deux fois moins de temps qu’en contrôlant le bras sans aucun retour d’information. De plus, cette approche n’a nécessité pratiquement aucun entraînement, contrairement à d’autres approches populaires basées sur la substitution sensorielle qui stimulent une parcelle de peau ou fournissent des indices visuels ou sonores que le patient doit apprendre à associer à des sensations tactiles.

La suite ici (Edd Gent)

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