Des scientifiques s’attaquent à la résistance aux antibiotiques en utilisant des superordinateurs

deep tech innovation santé antibiotiques
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Image par Arek Socha de Pixabay

Technologie sans conscience n’est que ruine de l’Homme.

Pourquoi cet article est intéressant ?  L. Bardon . – Nous sommes au début d’une nouvelle ère. La biologie est passée d’une science empirique à une discipline d’ingénierie. Notre capacité d’ingénierie biologique transformera fondamentalement notre façon de diagnostiquer, de traiter et de gérer les maladies. Aujourd’hui, des outils modernes comme CRISPR nous permettent de programmer la biologie avec une précision et une sophistication de plus en plus grandes, qu’il s’agisse de bactéries conçues pour produire de nouveaux produits chimiques et de nouvelles protéines ou de cellules conçues pour s’attaquer au cancer. Mais la biologie reste incroyablement complexe. Les platesformes d’IA ont donc le potentiel de relier des points qui auparavant ressemblaient à du bruit, de générer de nouvelles découvertes et même de changer la nature de la découverte elle-même. Ces plateformes permettront de mettre au point de nouvelles thérapies et des diagnostics de nouvelle génération qui nous donneront la capacité de détecter des maladies comme le cancer de plus en plus tôt, et peut-être même d’arrêter la maladie avant qu’elle ne se déclare. La biologie d’aujourd’hui en donc au stade où en était la technologie de l’information il y a 50 ans : sur le point de toucher toutes nos vies. Tout comme le logiciel – et grâce à lui – la biologie fera un jour partie de toutes les industries. Cette nouvelle génération d’entreprises sera bâtie par une nouvelle génération de fondateurs multidisciplinaires, ayant une profonde expertise dans leur domaine.


Synthèse

Une nouvelle étude menée par une équipe internationale, codirigée par le Dr Gerhard Koenig de l’université de Portsmouth, s’est attaquée au problème de la résistance aux antibiotiques en redessinant les antibiotiques existants pour surmonter les mécanismes de résistance des bactéries.

On estime qu’environ 700 000 personnes meurent chaque année à cause de bactéries résistantes aux antibiotiques, et ce chiffre devrait atteindre des millions. Sans antibiotiques efficaces, l’espérance de vie devrait diminuer de 20 ans. La course est lancée depuis de nombreuses années pour développer de nouveaux antibiotiques permettant de combattre les maladies plus rapidement qu’elles n’évoluent.

L’équipe a montré que son meilleur médicament “candidat”, qui doit encore faire l’objet d’essais cliniques, est jusqu’à 56 fois plus actif contre les souches bactériennes testées que deux antibiotiques figurant sur la liste des médicaments essentiels de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’érythromycine et la clarithromycine.

Ces nouveaux travaux nourrissent l’espoir qu’il soit possible de s’attaquer aux mécanismes de résistance des bactéries de manière systématique, ce qui permettrait à la science de riposter continuellement par une évolution informatique de nouveaux antibiotiques.

La suite ici (Emily Henderson)

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